Education pour un Environnement et une Humanité Durables

Education pour un Environnement et une Humanité Durables

Adhésion, partage des valeurs et soutien plein et entier à l’association Sève-Relais Ecole et Nature du Limousin qui a pour but de
« rassembler les différents acteurs intéressés par la promotion d’une éducation à un environnement et à une humanité durables (EEHD) et qui agissent en Limousin »(Article 2 des statuts)

  • Permettre aux acteurs de se rencontrer, d’échanger leurs idées et savoir-faire ;
  • Mettre en relation les différents acteurs et partenaires de l’EEDD ;
  • Mutualiser les ressources ;
  • Permettre de faire circuler l’information ;
  • Réaliser avec ses membres des actions communes d’EEHD ;
  • Initier de nouvelles démarches pédagogiques pour une éducation à un environnement et à une humanité durables ;
  • Renforcer la représentativité des acteurs de l‘éducation à l’environnement et à la citoyenneté ;

Son esprit est proche et en lien avec celui du réseau national Ecole et Nature. Sève souhaite permettre à toute personne ou structure soucieuses de partager leurs expériences, leurs outils en matière d’éducation à l’environnement, attentives à l’évolution des méthodes pédagogiques, ouvertes sur ce qui se passe au niveau régional, national, mondial de pouvoir se réunir et agir ensemble.
Définition de l’E.E. adoptée par le réseau Sève et que nous soutenons:

« Sève recouvre aussi bien les démarches d’information, de sensibilisation, d’éducation que de formation pour tous et à n’importe quel âge de la vie.

Lorsque nous parlons d’éducation à l’environnement, il s’agit d’une éducation qui:

  • privilégie les méthodes pédagogiques actives en utilisant des approches diversifiées (sensible, sensorielle, scientifique, ludique, systémique…);
  • favorise l’acquisition de connaissances, de savoir faire et de savoir être par rapport à l’environnement ;
  • initie à la complexité des questions environnementales, issue de l’interaction entre facteurs économiques, sociaux et environnementaux ;
  • adopte les valeurs de tolérance et de respect de soi, des autres et de la nature ;
  • passe obligatoirement par le contact avec le réel, la pratique de terrain ;
  • développe l’analyse, le discernement, l’esprit critique ;
  • contribue à l’autonomie, à la responsabilisation, à l’épanouissement personnel pour pouvoir être bien avec ce qui nous entoure ;
  • facilite la créativité ; l’esprit de recherche pour trouver de nouvelles formes relationnelles avec l’environnement ;
  • favorise le développement complet de la personne, en sollicitant les dimensions  cognitives, mais aussi affectives, kinesthésiques en vue de l’établissement de rapports harmonieux avec les autres personnes, le groupe social d’appartenance et l’environnement.

 C’est une éducation transdisciplinaire et multi-acteurs.

 

Complément: Education pour un Environnement et une Humanité Durables: texte extrait du bulletin de Sève relais limousin Ecole et nature, par Jeanne Wachtel, Présidente de la Fédération CORREZE environnement

Ce que nous entendons
par une éducation à une Environnement et Humanité Durables

Lors des Rencontres Régionales 2010, nous avons posé quelques jalons utiles à notre réflexion et qui pourraient constituer le cadre de notre philosophie.

Est-ce bien nécessaire, me direz-vous ?

Sans doute si nous ne voulons pas céder au fatalisme, si nous souhaitons conjuguer écologie, justice et solidarité, nous voilà tout naturellement conduits à faire des choix.

Le choix de la lucidité :

Pendant que la conscience citoyenne s’empare des questions de l’éducation à l’environnement, sue sang et eau pour trouver des solutions, faire des propositions, agir en cohérence….dans le même temps, mais à un autre niveau, dans d’autres réseaux, dans des sphères qui peuvent paraître lointaines et inaccessibles …se joue aussi l’avenir du monde : des hommes, de la planète….(OMC, FMI, UE, Etats, multinationales,….). Nous saurons en tenir compte.

Le choix de la responsabilité :

Combien de fois avons-nous fermé les yeux…des premiers camps de concentration que nous ne voulions pas voir….aux crimes coloniaux que nous refusons toujours de reconnaître, à la famine organisée par les multinationales avec la complicité d’un certain nombre d’Etats et d’Institutions Internationales…. Aujourd’hui face aux questions qui nous préoccupent, nous ne pouvons  dire que nous ne savons pas.

Le choix de la solidarité internationale

S’interroger sur nos modes de consommation c’est déjà prendre conscience que l’on ne peut penser l’ici sans penser l’ailleurs. Et l’ailleurs sur lequel je souhaiterais attirer votre attention c’est  celui des peuples autochtones du monde (450 millions de personnes) qui vivent dans des régions riches en ressources naturelles, exposées à l’exploitation du bois, des minerais, du pétrole. Ils  font face aux gouvernements et aux intérêts économiques qui menacent leur existence même….Et s’il est une question cruciale pour ces peuples c’est bien celle de la sauvegarde de l’environnement et de ces ressources naturelles que contiennent leurs territoires. Nos combats se rejoignent.

Parlant des Amérindiens, LE CLEZIO déclarait il y a quelques temps :

« On a raté une rencontre avec l’autre et il est possible que l’on vive aujourd’hui les conséquences de ce déséquilibre né au XVI ème siècle. Je pense que les grands problèmes écologiques que nous avons aujourd’hui auraient pu être différents ».

Pouvons-nous lui répondre que nous voudrions bien une deuxième chance et que le Limousin est prêt à tisser des liens, à apprendre de l’autre et à se mobiliser pour un environnement et une humanité durables. 

 

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