Une bonne centaine de personnes se sont retrouvées à la manifestation  du 10 juillet 2022 pour la fin des coupes rases forestières, tout  près  des sources de la Vienne, tout près de  Peyrelevade, en Corrèze . 

Il faut dire que  le lieu se prêtait à  une démonstration  efficace de ce  qu’il ne faut pas faire. En effet, non seulement étions-nous dans le bassin versant de la Vienne naissante, mais encore le lieu  était-il géré  par  le Conservatoire des Espaces Naturels. Des conseils  éclairés  et précieux  avaient donc été  donnés à  l’amont de cette opération de  coupe de bois .

Il était affligeant de découvrir ces andains de souches , racines et autres arbustes , alignés  dans le sens de la pente vers la jeune rivière.  On imaginait sans peine le ravinement du sol et l’atterrissement de terre et de sable d’arène dans le lit majeur  et le lit mineur de la Vienne , générant un écosystème aquatique  et péri-aquatique fortement  altéré. 

Trois associations , qui désormais  estent en justice, étaient  présentes  sur le site : Non  à  la  Montagne  Pellets , Corrèze-Environnement , Sources et Rivières  du Limousin et son juriste Antoine Gatet .

On voit bien ici que les décisions  communales , celles du PNR de Millevaches , les préconisations du Conservatoire des Espaces Naturels (CEN ), ajoutées  à  celles de la Préfecture,  les Assises  réglementaires et légales  de la bonne gestion des forêts et  des ZNIEFF ne pèsent pas suffisamment face aux intérêts  « économiques « du terrain . Le Conseil  Départemental,  le Conseil Régional, la Chambre  d’ Agriculture-forts de l’expertise de  l’ONF , du CRPF et de l’ ADEAR – devraient  ajouter tout leur poids  à  cette politique forestière  globale qui, pour  l’heure, est celle de Gribouille. 

               Daniel  Soularue.