Ediève et Vincent ont bravé la distance et le climat normand pour témoigner de leur passage à la rencontre nationale des communautés lowtech ! Échanges, partages et bonne humeur étaient de mise pour cette occasion.

C’était un plaisir de mettre enfin des visages sur ces voix familières, découvertes sur Discord, et une première rencontre officielle pour l’Atelier. Une rencontre qui, je l’espère, plantera de nouvelles graines, prêtes à prendre racine et à végétaliser nos villes et villages.

Le Low-tech Lab de Concarneau, pionnier du mouvement, a partagé un retour d’expérience de ces 11 dernières années. A cette occasion, ils ont également exprimé le désir de décentraliser le travail collectif pour que chaque communauté puisse influencer les décisions globales. Questionner et imaginer de nouvelles formes de gouvernance pour des structures qui réinventent nos futurs… ça nous parle !

Il y a tant à dire sur ce week-end ! Animé en collaboration avec le collectif ARMODO (Arts à mode doux), les ateliers, les présentations et les spectacles se sont enchaînés, offrant la recette parfaite d’un séjour de cogitation réussi (et non la recette du Calvados…).

C’est durant ce week-end qu’Ediève a partagé à la communauté l’histoire des Quilombolas, ces tribus en Amazonie issues des esclaves en fuite, qui ont su recréer des microsociétés où “faire société” rime avec autonomie et résilience. Une inspiration low-tech où, à partir de presque rien, il est possible de recréer un espace pour bien vivre. Vincent, de son côté, a eu l’occasion d’étoffer sa présentation avec quelques exemples de low-tech dont ils avaient usage.

Le monde commence à réaliser que d’autres imaginaires sont possibles. Il nous a été présenté des exemples venant de Bretagne, du monde de l’entreprise, de la santé, du transport, de l’éducation… des applications possibles et désirables de démarche lowtech avec des acteurs de l’ancien monde volontaire pour refaire du neuf. Et pour finir Caro et Coco nous ont partagé leur expérience inspirante de la Biosphère, cet appartement du futur à Paris ! Où comment vivre plus ancrée dans le réel et inscrit dans le vivant comme jamais !

Ce week-end a tellement fait germer d’idées que certains sujets nécessitent encore de mûrir. Mais une conclusion semble claire : l’atelier ne peut plus être seulement un espace manuel, il doit devenir un lieu d’expression et de création d’imaginaires sous toutes leurs formes !